05/04/2010

référent culturel majeur (patrimoine) du mot "manufacture"

Gobelins






















La manufacture des Gobelins : l'art de la tapisserie depuis quatre siècles


La manufacture des Gobelins, à Paris, a fêté son 400ème anniversaire en 2001 : cette manufacture de tapisserie, devenue manufacture royale sous Louis XIV, perpétue l’art du tissage selon des méthodes traditionnelles. Les artistes qui y travaillent aujourd’hui continuent de créer des tapisseries pour le Mobilier national...

source


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Sèvres



























source: http://manufacturedesevres.culture.gouv.fr/


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données historiques généralistes - patrimoine

Montargis











Le temps des Manufactures


De la conversion forcée à l’échec de la première industrialisation


De la conversion forcée à l’échec de la première industrialisation

L’absence d’hôtes prestigieux à demeure et une gestion administrative lointaine de l’apanage du duc

d’Orléans rendent l’utilisation de la « Grand’salle » de plus en plus rare, alors que le coût de son entretien

continue à peser de tout son poids. Ceci est également vrai pour le reste du château occupé partiellement

par quelques individus, dont un capitaine ayant une fonction de gardien.

Ce n’est qu’avec Louis Philippe Égalité - qui hérite de son père en 1785 - que le site du château - et la ville

en son entier - va connaître une vocation industrielle grâce à la croisée des trois canaux (Briare, Loing et

Orléans) qui permettent l’acheminement des matières premières et l’envoi de marchandises.


Déjà en 1788, à l’initiative de la société philanthropique dirigée par le Dr Gastellier et sous la protection du duc d’Orléans, une manufacture de couverture de laine voit le jour dans les anciennes écuries situées derrière la poterne.


À partir de 1789, le duc d’Orléans investit les bords du canal pour y construire une raffinerie de sucre, tandis que la

« Grand’salle » du château est aménagée en filature de coton. Un autre atelier est également construit dans l’enceinte du château.


Le lieu prend d’ailleurs le nom de « Montcotonnier » sous la Révolution. Le duc d’Orléans s’assure les services d’un mécanicien anglais, Jean Milne, qui a perfectionné la machine d’Arkwright – métier à filer pouvant être dirigé par des femmes ou des enfants – et qui nstallera peu de temps après, dans l’ancien couvent des Dominicaines, sa propre filature.


Pour éviter la saisie, et la perte de ses biens, le duc d’Orléans revend ses manufactures au comte de la Touche-Tréville, son chancelier, le 11 août 1790.



Cependant, la filature périclite très rapidement, probablement au tout début du nouveau siècle ; le retour à la vie militaire du comte de La Touche-Tréville, les aléas du blocus continental, les disputes entre les associés de la manufacture… en sont probablement les causes.

Une longue agonie


Le 29 août 1809, le château est vendu à Jean Étienne Massé. En octobre de la même année, celui-ci passe les premiers contrats pour le démolir : il fait descendre les tuiles et ardoises, démonter les bois de charpente, démolir les murs, tours, escaliers, cheminées pour en récupérer les pierres et les briques, les fers et les plombs, … .

Le 15 décembre 1809, un avis est passé dans le Journal de l’Arrondissement de Montargis proposant à la vente les matériaux extraits du château. Ils sont cédés à la pièce ou au mètre cube.

En 1825, le château est vendu à trois individus qui se réunissent pour former une société : Louis Aubin Pichot, futur maire de Dicy, Charles Gabriel Alexandre Trémier, de Château-Renard, et Antoine Constant Chardon, de Montargis. Ceux-ci continuent la démolition du château tout en acquérant d’anciens bâtiments comme la conciergerie.

En 1826, Trémier quitte la société en revendant ses parts à ses deux associés.

En 1828, Chardon et Pichot se partage le château : Chardon garde les bâtiments subsistants (le gouvernement, la maison Vue du château en 1826 jaune, la conciergerie et la chancellerie ou filature) et les terrains tandis que Pichot pourra continuer la démolition des autres bâtiments pendant une période de 9 années.

En 1836, les héritiers Chardon vendent le château à Charles Louis Salmon, notaire honoraire de Corbeilles.

En 1837, la tour de l’horloge, dernier vestige de la « Grand’salle », tombe à son tour.






































source: http://www.chateaudemontargis.org/chateau.php?id=10


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Full text of "Monographie du tabac comprenant l'historique, les propriétés thérapeutiques, physiologiques, et toxicologiques du tabac; la description des principales espèces employées; sa culture, sa préparation et l'origine de son usage; son analyse chimique, ses falsifications, sa distribution géographique, son commerce et la législation qui le concerne"


source: http://www.archive.org/stream/monographiedutab00ferm/monographiedutab00ferm_djvu.txt

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iconographie contemporaine généraliste

Sèvres
















Sous le second Empire, il est nécessaire de réformer la manufacture de porcelaine de Sèvres, de la transformer en un établissement industriel à la mesure de son patrimoine et de ses ambitions. Plutôt que de modifier les bâtiments originels, on décide d'en construire de nouveaux. Le terrain, soustrait du domaine impérial de Saint-Cloud, est offert par Napoléon III, le projet confié à Victor Regnault, professeur de chimie à l'École polytechnique, les travaux menés entre 1862 et 1880 sur des plans de l'architecte Jacques Félix Alexandre Laudin. Ce sera donc la troisième République qui héritera de la nouvelle manufacture. Commence alors l'histoire de la ' seconde ' manufacture de porcelaine, héritière de la manufacture royale, aboutissement de ce qui est aussi l'histoire d'un matériau, d'une technique et d'un art : la porcelaine...


source: http://fr.topic-topos.com/manufacture-nationale-de-sevres-sevres


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Suisse, horloger

















For 12 years the Parmigiani Fleurier brand has constantly raised its international profile, while maintaining the very high aesthetic and mechanical quality requirements of its watches. Thanks to the Sandoz Family Foundation industrial watchmaking unit to which it has priority access, within a few years the Parmigiani Fleurier brand has acquired a credibility unique in the history of contemporary watchmaking. It is in part thanks to upholding its founding values, which are restoring horological objets d’art and mastery of mechanical grand complications, that it has retained an uncommon authenticity in the public’s perception. That is why even today at Parmigiani Fleurier, a watchmaking restoration workshop is fully dedicated to restoring objets d’art from centuries gone by, and an Haute Horlogerie workshop houses highly qualified watchmakers assembling unique watchmaking complications from the Parmigiani collection, often over the course of several months.


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Lodz, Pologne



















source: http://pictures.polandforall.com/lodz-old-manufacture.html


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Villeneuvette-les-Clermont, Manufacture Royale, Hérault Languedoc


Par Véro, lundi 23 juin 2008 à 21:04 - Découverte - Tags


Voisin du lac du Salagou et tout proche de la ville de Clermont l'Hérault, le village de Villeneuvette reste le témoin historique d'une aventure industrielle originale et d'une réussite économique unique pour son époque.

En effet, sur cette départementale D906 en direction de Bédarieux, Jean-Baptiste Colbert, ministre de Louis XIV, décide de créer, en 1677, à Villeneuvette une manufacture royale de draps fins. Ce projet commercial dans une zone rurale éloignée des métropoles, fut considéré comme insensé par ses détracteurs. Mais il devint rapidement un des joyaux de la Couronne.






















La devise, encore visible, au dessus du portail principal de Villeneuvette est :

"Honneur au Travail".


Nous avons eu le plaisir de découvrir son épopée en visitant ce qu'était une petite cité ouvrière au XVII ème siècle. Une utopie devenue réalité: des logements, des boutiques, des jardins, des fontaines, des allées ombragées, une chapelle pour tous ces habitants, paysans-ouvriers.


Maisons des employés de la Manufacture Royale et

Fontaine centrale, classée à l'Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.


Ces fileuses, cardeuses, tisserands, menuisiers, boulangers, médecins, charretiers participaient à la production des draps royaux qui s'exportaient vers le Moyen Orient, par le nouveau port de Sète, récemment créé par ce même Colbert.


La rue des Ateliers de la Manufacture Royale de draps.


Un siècle plus tard, l'entreprise royale fut reprise par des familles locales, les Gayraud puis les Maistre sur le modèle social, initié par Colbert.


La porte d'en?trée monumentale est, elle aussi,

inscrite à l'Inventaire Supplémen?taire des Monuments Historiques.


L'activité cessa en 1954, le protectionnisme ne pouvant plus résister à la concurrence internationale, une page de cette histoire locale se refermait.


Les platanes et la verdure apportent ombre et fraîcheur aux visiteurs.


Villeneuvette et sa centaine d'habitants, est une petite commune dont l'histoire mérite un détour, celle d'une idée, d'un projet visant à faire vivre pratiquement en autarcie des travailleurs sur le lieu de production.


D'autres manufactures royales furent ainsi créées: La Grange des Prés à Pézenas, La Trivalle et Saptes près de Carcassonne, La Terrasse près de Rieux, Aubenas en Ardèche.


Les villes et villages proches de Villeneuvette 34800 : Nébian, Clermont-l'Hérault, Lieuran-Cabrières, Mourèze, Liausson, Péret, Lacoste, Cabrières, Ceyras, Brignac, Aspiran, Salasc, Canet, Saint-Félix-de-Lodez, Celles, Fontès, Tressan, Valmascle, Saint-Guiraud, Adissan, Mérifons, Pouzols, Octon, Paulhan.


source: http://www.sports-sante.com/index.php/villeneuvette-les-clermont-manufacture-royale-herault-languedoc

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