28/12/2009

Lettre d'Intention / Mairie de Tonneins

urba6Tlabo Contacts

Jean-Pierre ALCOUFFE
Direction Stratégique
tél: +33 (0) 635 425 000


Louis-Marie ASSELINEAU
Architecte du Patrimoine
tél: +33 (0) 160 264 412


Kevin GREGORY
Logisticien
tél: +33 (0) 635 425 001


Marie-Line DUFFAU
Directrice de Communication
tél: +33 (0) 635 425 002

Tonneins / territoire sémiotique
























Français : Blason de Tonneins (Lot-et-Garonne, France)


Source : Dessin personnel le 6 janvier 2009 - Blasonnement : coupé, au premier de sinople à un croissant d'or surmonté de trois étoiles mal ordonnées du même, au second d'azur à deux tours d'or surmontées d'une fleur de lys du même.


source: http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Blason_ville_fr_Tonneins_(Lot-et-Garonne).svg


14/12/2009

Eugène ROLLAND (1812 - 1885)

rappel M.T.T. (Manufacture des tabacs de Tonneins)
urba6T natif / détail pilier fonte

contribution Louis-Marie Asselineau, architecte du patrimoine D.P.L.G.

Eugène ROLLAND (1812-1885)

Biographies polytechniciennes

Texte publié dans le Livre du Centenaire de l'Ecole polytechnique, 1897.


Les travaux d'Eugène Rolland sont exclusivement d'ordre pratique; il a été, avant tout, un ingénieur; toute sa carrière s'est écoulée dans les manufactures de l'Etat dont il a été, pendant vingt-deux ans, le directeur général et c'est grâce à son impulsion que l'industrie des tabacs est arrivée en France à un haut degré de perfectionnement mécanique.

Jusqu'en 1831, en effet, les manufactures de l'Etat n'étaient qu'une division de l'Administration des Contributions indirectes; ce fut seulement à cette époque qu'on apprécia la nécessité d'améliorer une fabrication restée en arrière de tous les progrès, qu'on se rendit compte de ce qu'il y avait à faire, non seulement au point de vue des économies de main-d'œuvre, mais encore au double point de vue de la sécurité et de l'hygiène, que l'on se décida enfin à recruter à l'avenir les ingénieurs de ce service parmi les élèves de l'Ecole Polytechnique.

On sait ce qu'ils y ont fait : ils ont supprimé peu à peu un outillage primitif et barbare pour le remplacer par les machines les plus perfectionnées; ils ont construit des usines modèles où la lumière abonde, où l'air circule, où les épidémies sont inconnues; ils ont remplacé par des procédés inoffensifs les anciennes manipulations dangereuses pour la santé des ouvriers; ils ont réduit au minimum les frais d'exploitation et accru dans des proportions considérables le bénéfice industriel ; ils ont montré, en un mot, les résultats économiques et sociaux que peut donner la science appliquée à une industrie.

Parmi les Polytechniciens qui ont pris part à cette œuvre, Rolland est au premier rang; né à Metz en 1812, il sortait de l'Ecole [polytechnique] en 1832 et entrait dans l'Administration des Tabacs, au moment même où la transformation venait d'être faite; c'est à la manufacture de Strasbourg qu'il fit ses débuts d'ingénieur et de cette première résidence date sa première invention, celle du torréfacteur.

Cet ingénieux appareil, qui faisait disparaître une main-d'œuvre malsaine, réalisait en même temps une grande économie et permettait une régularité parfaite dans la dessiccation; Rolland qui, pendant de longues années, chercha à perfectionner ce mécanisme, eut toujours pour lui une affection toute spéciale; il avait raison : de toutes les inventions qu'il a faites, nulle n'a rendu un plus réel service à l'industrie du tabac.

En reprenant une à une les diverses manipulations pour y réaliser, à l'aide d'un outillage nouveau, des améliorations nombreuses et profondes, Rolland acquérait bientôt une telle notoriété que l'Administration jugeait utile de créer pour lui le service central des constructions, afin de concentrer dans ses mains les études de transformation à effectuer dans ses manufactures.

Il put alors donner libre cours à ses qualités éminentes d'ingénieur; les manufactures de Lyon, du Havre, de Lille furent transformées; toutes les opérations pénibles encore faites à bras d'homme disparurent; des agencements mécaniques ingénieux et puissants furent imaginés; les entrepôts de Benfeld, Haguenau, Colmar, Faulquemont..... furent construits; les manufactures de Strasbourg et de Chateauroux furent créées; toutes les parties de ce service si vaste, qui comprend depuis l'architecture des bâtiments jusqu'aux questions budgétaires, en passant par les problèmes les plus compliqués de Mécanique, de Chimie, d'Hygiène, furent étudiées et transformées.

Rolland occupa le poste d'ingénieur en chef du service central jusqu'en 1860; à cemoment, l'Administration des manufactures de l'Etat ayant été érigée en Direction générale, il fut placé à la tète du nouveau corps, rendu autonome, et qui comprenait à la fois les Tabacs et les Poudres.

Pendant plus de vingt ans, il montra alors ce qu'il valait comme administrateur; abandonnant le point de vue fiscal trop étroit qu'on avait seul considéré jusque-là, il dirigea le grand service qui lui était confié comme une vaste exploitation industrielle; il apporta la plus stricte économie dans les dépenses, en même temps qu'il n'hésitait pas à consacrer les sommes nécessaires aux transformations indispensables; il fut commerçant aussi avisé qu'il était ingénieur habile.

En même temps, il se préoccupa de tous les progrès sociaux à réaliser dans le nombreux personnel ouvrier placé sous ses ordres; il encouragea toutes les œuvres de prévoyance matérielle ou morale ; dans les divers établissements, des écoles furent créées pour les adultes, des crèches et des salles d'asile furent ouvertes pour les enfants; aucune partie de son œuvre ne lui fut plus chère.

C'est ainsi que peu à peu, suivant le développement normal de sa carrière, Rolland put, en en parcourant les diverses étapes, donner toute sa mesure; les recherches scientifiques qu'il poursuivit sans interruption montrèrent que le savant était à la hauteur de l'homme pratique et lui ouvrirent, le 18 mars 1872, les portes de l Institut; il remplaçait, dans la section de Mécanique, le général Piobert.

Les mémoires qu'il publia successivement sur la réglementation de la température, sur le thermo- régulateur, sur la régularisation du mouvement, sont d'une haute importance; à l'exemple de beaucoup de mécaniciens de son époque, il poursuivit le problème de l'iso-chronisme parfait et en obtint même une solution rigoureuse par ses appareils à boules conjuguées, mais il ne tarda pas à s'apercevoir des inconvénients capitaux de cet isochronisine parfait que tant de savants èminents avaient cherché avant lui et qu'il venait enfin de réaliser; il montra quelles relations existaient entre le degré d'iso-chronisme et ces oscillations bien connues des praticiens sous le nom d'oscillations à longues périodes qu'ils cherchaient à combattre sans en connaître les causes ; il mit en lumière cette idée fondamentale d'une relation nécessaire entre la sensibilité du régulateur et l'énergie du volant; il comprit que le seul mécanisme de régulation vraiment pratique correspondait, non à l'isochronisme parfait, mais à l'isochronisme approprié; il eut, en un mot, le mérite de voir clair dans cette question des plus difficiles et de substituer aux idées fausses qui régnaient jusque-là des idées dont la justesse est indiscutée aujourd'hui.

Les travaux de Rolland sur l'établissement des régulateurs de la vitesse constituent, dans l'ordre scientifique, son œuvre maîtresse; ils suffisent pour le placer en bon rang parmi les hommes éminents qu'a comptés la Mécanique appliquée.

L'heure de la retraite sonna pour lui, en 1882, après cinquante années consacrées au service de l'État; sa santé, sérieusement atteinte, ne lui permettait plus guère de compter sur de longs jours; mais avant de mourir, en avril 1885, il eut encore le suprême honneur de se voir appelé par ses confrères à la présidence de l'Académie des Sciences.

Rolland n'était pas seulement un administrateur de premier ordre, un ingénieur hors ligne, un savant éminent, il était non moins remarquable par ses qualités de droiture, d'élévation d'esprit et de cœur. Les sollicitations qu'il eut à essuyer, comme tout haut fonctionnaire, ne purent jamais ébranler son sentiment profond de la justice, ni lui imposer un acte qui n'eût pas été strictement conforme aux intérêts qu'il avait mission de défendre. Rolland était un caractère et sa mémoire fait, à tous les points de vue, honneur à l'Ecole.

H. Léauté.





13/12/2009

Tonneins: données historiques locales - patrimoine, archives





Catégorie : Usine de tabac


aire d'étude : Tonneins


adresse : Barre (quai de la) 28


époque de construction : 18e siècle


auteur(s) : maître d'oeuvre inconnu


historique : Les bâtiments de la manufacture royale des tabacs ont été construits à partir de 1721. Des adjonctions et aménagement d' ateliers ont eu lieu notamment en 1736 et 1777. Le plan cadastral de 1821 montre l' ensemble des bâtiments dont beaucoup (partie nord) ont été détruits. Dans ce qui demeure de l' ensemble, la partie composée des pavillons encadrant une porte charretière (au nord-ouest de la façade du quai) pourrait dater du 18e siècle. La partie d' élévation (avec balustrade et une autre porte charretière) paraît plus tardive (1ère moitié 19e siècle probablement). Originellement la manufacture comportait 3 fabriques : "la fabrique générale des tabacs en rolles", "la fabrique du ficelage" et "la fabrique du tabac haché" . En 1732 la manufacture emploie 400 à 500 personnes, en 1789 : 1400 à 1500. Vers 1860, la manufacture impériale fut installée dans de nouveaux bâtiments. 4 statues (étudiées dans la base Palissy) ornaient la balustrade couronnant l' entrée charretière (à l' est des façades du quai) de la manufacture.


description : Deux pavillons couverts de tuiles plates encadrent une entrée charretière située au sud-ouest des bâtiments alignés sur le quai. Les autres toitures sont recouvertes de tuiles creuses. Avant destruction, l' ensemble des corps de bâtiment étaient agglutinés.


gros-oeuvre : brique;enduit

couverture (matériau) : tuile creuse;tuile plate

étages : 3 étages carrés

décor : sculpture (étudiée dans la base Palissy)

couverture (type) : toit à longs pans;toit en pavillon

propriété de la commune

date protection MH : édifice non protégé MH

type d'étude : inventaire topographique

date d'enquête : 2000

rédacteur(s) : Charneau Bertrand

N° notice : IA47002112

(c) Inventaire général, 2000

Dossier consultable : service régional de l'inventaire Aquitaine

54, Rue Magendie 33074 BORDEAUX Cedex - 05.57.95.02.02


source: http://www.patrimoine-de-france.org/richesses-6-2075-22122-M116527-54822.html


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Ancienne manufacture de tabac Laperche, dite "Domaine de Saint-Germain" à Tonneins (47)


Catégorie : Usine de tabac

lieu-dit : Tougnette

éléments protégés MH : chai ; écurie ; entrepôt commercial ; pressoir ; atelier de fabrication ; bureau

époque de construction : 18e siècle ; 19e siècle

historique : Ancienne manufacture de tabac du début du 18e siècle ayant conservé l'ensemble de ses bâtiments : pavillon d'administration avec ses bureaux ; bâtiments d'exploitation ; entrepôts et greniers à tabac ; écurie ; chai.

décor : menuiserie ; ferronnerie

propriété privée

date protection MH : 2001/04/19 : inscrit MH

Ancienne manufacture en totalité (cad. YD 5) : inscription par arrêté du 19 avril 2001

type d'étude : recensement immeubles MH

N° notice : PA47000053

(c) Monuments historiques, 2001


source: http://www.patrimoine-de-france.org/richesses-6-2075-22122-M196120-54823.html


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Historique de la SEITA (très complet, avec iconographie)


Suite à la promulgation d'une ordonance royale en 1721 prévoyant la création de neuf manufactures dont la gestion est conférée à la ferme générale des tabacs, la première manufacture de TONNEINS est créée en 1726, quai de la Barre (en bordure de la Garonne), pour le compte de la Compagnie des Indes. 1.200 ouvriers frabiquent poudres, cordes à mâcher et andouilles à râper. De nouveaux bâtiments sont acquis en 1811 (Régie des Droits Réunis).



















La manufacture définitive est construite de 1866 à 1872 entre la rue Gambetta et la rue Sébastopol par les ingénieurs du Service Central des Constructions et Appareils Mécaniques (Direction générale des manufactures de l’Etat). Elle détient avec la manufacture de Morlaix l'exclusivité de la production de "carottes" au XIXème siècle. Située quai de la Barre, l’ancienne manufacture royale de tabacs Laperche dite "Domaine de Saint-Germain" appartient aujourd’hui à la commune de Tonneins. Situé au lieu-dit Tougnette, l’établissement en question a été transformé en 1993 en un espace muséographique nommé A Garonna, consacré à la Batellerie (Inscription en totalité à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques le 19 avril 2001). La manufacture définitive a fermé ses portes le 31 décembre 2000. Un projet de réhabilitation est en cours.









































































source: http://site.voila.fr/pointer/tabac.htm


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LA MANUFACTURE DE TONNEINS (LOT-ET-GARONNE)Avec celles de Dieppe, Le Havre, Morlaix, Nancy, Paris, Sète, Toulouse et Valenciennes, la manufacture royale des tabacs de Tonneins figure au nombre des neuf premiers établissements en activité sous l’Ancien Régime. A l’instar de la manufacture de Morlaix, on y fabrique, à l’époque, des rôles, des carottes et de la poudre à priser.Cette première manufacture implantée sur le quai de la Barre sera remplacée par un autre édifice élevé entre la rue Gambetta et la rue Sébastopol d’après le modèle Rolland. Mené par les ingénieurs du Service Central des Constructions et Appareils Mécaniques, le chantier se déroule entre 1866 et 1872. L’activité perdura jusqu’en 2000.source: http://monsite.wanadoo.fr/manufactures.tabacs/page6.html

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LES MANUFACTURES DE TABACS


Au XVIIe siècle, sous l’impulsion de COLBERT, l’exploitation des TABACS entre dans un système d’affermage, puis de monopole, qui se perpétue jusqu’à la fin du XXe siècle. A sa tête, l’Etat français dirige, organise et contrôle l’achat des feuilles, la fabrication et la vente de trois principaux types de produits : les tabacs à mâcher (rôles et carottes), les tabacs à priser (poudre) et les tabacs à fumer (scaferlati, CIGARES , cigarettes et cigarillos).

Edifiées sous les ordres du roi au XVIIIe siècle, diffusées par les ingénieurs d’Etat au XIXe siècle, délaissées au profit d’usines de conception plus moderne au XXe siècle, les MANUFACTURES de tabacs composent un parc immobilier réparti sur l’ensemble du territoire. Après cessation d’activité, celles qui échappent aux bulldozers connaissent aujourd’hui un regain d’intérêt à caractère patrimonial.



Datant des années 1670-1680, les débuts de l’activité manufacturière se déroulent dans des ateliers aménagés à Morlaix, Dieppe et Paris. Il faut cependant attendre le siècle suivant pour qu’apparaissent les premiers établissements dont la destination vise directement l’industrie des tabacs. Les ingénieurs des Ponts et Chaussées Jean-Jacques Martinet et Jacques III Jules Gabriel (1667-1742) mettent en chantier la manufacture du Havre entre 1726 et 1730. Celle de Dieppe est reconstruite à proximité de la mer entre 1734 et 1738. A Morlaix, le chantier de construction de la manufacture définitive est confié à François Blondel dit Jean-François Blondel (1683-1756), architecte de l’Académie royale d’architecture. Au total, neuf manufactures royales composent le parc manufacturier de l’époque.


Après une courte période de LIBERTE SOUS LA REVOLUTION, NAPOLEON rétablit le monopole et fonde la Régie des Tabacs en 1811. Dès lors, les gouvernements successifs engagent l’exploitation dans un vaste programme de rénovation qui repose sur la refonte complète de l’outil de production et la construction en série d’un nouveau modèle de manufacture à partir d’un plan unique. Placée sous l’autorité du ministère des Finances, la Régie est désormais aux mains des ingénieurs d’Etat formés à l'ECOLE POLYTECHNIQUE.

A la tête du Service Central des Constructions et des Appareils Mécaniques en 1844, puis à celle de la Direction générale des manufactures de l’Etat au début des années 1860, l’ingénieur en chef Eugène Rolland s’impose comme l’un des principaux acteurs de ce renouveau. Grâce à son action, le secteur des tabacs connaît alors son âge d’or.


Associée au monopole des allumettes sous l’enseigne du S.E.I.T.A. (Service d’Exploitation Industrielle des Tabacs et des Allumettes), l’exploitation des manufactures de tabacs perdure dans la première moitié du XXe siècle. Toutefois, dès les années 1950-1960, les avancées technologiques relatives aux machines de fabrication combinées et aux moyens de transport pneumatique conçu pour le déplacement des matières par aspiration, incitent les ingénieurs d’Etat à concevoir des usines plus fonctionnelles.


Gérées par le groupe ALTADIS (acquéreur de la S.E.I.T.A., Société d’Exploitation Industrielle des Tabacs et des Allumettes), quelques manufactures sont encore aujourd’hui en activité. Beaucoup ont été détruites. Pour la plupart, celles qui ont été sauvegardées après leur fermeture ont fait ou font l’objet de reclassements et de reconversions.


UN PATRIMOINE PROTEGE ET VALORISE


Après fermeture et remise aux Domaines, les anciennes manufactures de la S.E.I.T.A. qui ont échappé à la destruction connaissent généralement une bonne fortune. Souvent conduits à l’échelle locale par les municipalités, les programmes de réhabilitation présentent de nombreuses analogies. La localisation (proximité immédiate du centre urbain, de la gare et des réseaux de transports) et la disposition étagée des bâtiments déterminent les nouvelles affectations.


Par manque de fonctionnalité et d’adaptabilité, l’usage industriel est souvent délaissé au profit d’une pluralité de destinations mêlant éducation, culture, commerce, habitat ou services administratifs comme à Nantes et à Issy-les-Moulineaux. Des complexes uniquement consacrés à la culture ou à l’éducation voient le jour : la manufacture de Nancy accueille le Conservatoire de Musique Danse et Art Dramatique, la bibliothèque municipale-médiathèque, un pôle de l’image, ainsi qu’un lieu de répétition et de représentation pour le Centre Dramatique National. Le siège de la DRAC Centre prend place dans celle d’Orléans, et l’établissement marseillais de la Belle-de-Mai abrite désormais le Centre Interrégional de Conservation et de Restauration du Patrimoine, les Archives municipales de la ville, le Cabinet des Monnaies et Médailles, les réserves des Musées de Marseille et du fonds communal, un pôle média et un pôle de création artistique. Enfin, à Lyon et à Toulouse, les universités (Lyon III et Toulouse 1) investissent également les espaces manufacturiers au cours des années 1990.


Malheureusement, les vestiges matériels et techniques de l’exploitation des tabacs demeurent extrêmement rares. A Nantes, excepté l’une des chaudières intégrée au mobilier intérieur de la bibliothèque (bâtiment F) et l’enveloppe en brique des torréfacteurs de l’Espace culturel (bâtiment D), rien ne subsiste du patrimoine technique. Si l’espace des manufactures est aujourd’hui pensé en termes urbanistiques et patrimoniaux, la mémoire attachée à l’activité de transformation du tabac est souvent malmenée par manque de vestiges cohérents. Aujourd’hui, avec les mesures de classement qui touchent sa salle de râpage et ses cases du râpé, seule la manufacture de Morlaix en cours de reconversion est susceptible d’offrir d’ingénieuses solutions à ce problème, et ceci sous le double rapport de l’architecture et des techniques.


source: http://monsite.wanadoo.fr/manufactures.tabacs/page1.html


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une semaine d'actualité dans le Sud-Ouest


Revue de presse n°13 - Du 11 au 17 février 2002


CULTURE


Manufacture de Tonneins


Les Archives départementales du Lot-et-Garonne s'apprêtent à rendre public cent soixante années de la manufacture de la Seita à Tonneins, signale SUD-OUEST (20 février). De 1810 à 1970, toute l'histoire de la manufacture des tabacs de Tonneins sera ainsi mise à la disposition du public d'ici un mois et devrait attirer aussi bien les historiens que la population tonneinquaise. Outre la mémoire collective locale, c'est également une partie de l'histoire du monde du travail depuis le XIXe siècle qui est racontée dans ces précieux registres. La récupération des documents n'a pas été une tâche facile, surtout depuis la fermeture de la Seita le 31 décembre 2000 et la fusion avec le numéro un du tabac espagnol (Tabaccolera), mais Martine Salmon-Delmas, directrice des Archives départementales, " a tiré toutes les sonnettes pour les conserver ici " et pour que le Lot-et-Garonne ne soit pas privé de ce patrimoine.


source:http://www.francesudouest.com/magazine/revue_presse/013_18022002.htm


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Archives


Dates extrêmes : XXe siècle -

Importance matérielle : 0,30 ml

Lieu de conservation : Archives départementales - Lot-et-Garonne

Conditions d'accès :

Accès soumis à autorisation


Conditions de reproduction :

Application de la loi sur les archives


Notice biographique :

Alain Glayroux, employé de la SEITA, à la manufacture des tabacs de Tonneins, plus particulièrement au Centre de fermentation des tabacs, est d'autre part un syndicaliste très actif au sein de la Confédération Générale du Travail, et de l'Union locale CGT de Tonneins. Il est par ailleurs historien, auteur avec Pierre Robin d'une Contribution à l'histoire du syndicalisme en Lot-et-Garonne, mémoires et traditions ouvrières, éditée par l'Union départementale de la CGT de Lot-et-Garonne. Il est aussi l'auteur de plusieurs contributions dans La Mémoire du fleuve. Son travail de militant l'a conduit à participer activement aux manifestations qui ont suivi l'annonce de la fermeture du site de Tonneins, avec ceux de Châteauroux et Morlaix, le 10 novembre 1998. En bon historien, il en a conservé toutes les traces, puis il les a confiés aux Archives départementales de Lot-et-Garonne, dont il a par ailleurs contribué à enrichir les collections en permettant le versement du fonds même de la SEITA (1 ETP).


Présentation du contenu :

Archives personnelles et syndicales d'Alain Glayroux sur la fermeture de la manufacture des tabacs de Tonneins. Le fonds qu'Alain Glayroux nous a confié représente ses archives personnelles, la vision d'un militant sur une fermeture d'entreprise dont nous n'aurons certainement que peu de traces dans nos versements administratifs (les archives contemporaines de la Seita sont conservées aux Aubrais, par la société repreneuse Altadis). Il est d'autant plus important de conserver ces documents, qui sont malheureusement sur des supports fragiles (photocopies, télécopies). Ce fonds est destiné à s'accroître. M. Glayroux a par ailleurs fait don de plusieurs numéros de la revue Flammes et fumées, qui pour des facilités de consultations, ont été réintégrés dans la collection de la manufacture . Il a également prêté des cartes postales et photographies anciennes de Tonneins, reproduites par le service des Archives.


Mots matières : tabac, ouvrier, manufacture des tabacs

Personnes : Glayroux, Alain

Lieux géographiques : Tonneins (Lot-et-Garonne)


source:http://daf.archivesdefrance.culture.gouv.fr/sdx-222-daf-bora-ap/ap/fiche.xsp?id=AD04700AP_000000107


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C.H.G.H.47


Au bureau, 22 avenue de Lattre de Tassigny, à Villeneuve-sur-Lot, les adhérents peuvent consulter nos archives, de nombreux dépouillements et relevés de tables décennales.

monographie assez profonde sur tonneins

Par G. DELZOLLIÉS.


source:http://www.premiumwanadoo.com/genealogie-chgh47/Articles/Dossiers/Tonneins_Delzolles.htm


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